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Entrevue avec Paul Gott de Ripcordz

Publié le 09 Mai 2024 par

Quelles sont vos principales influences musicales, pas vos groupes préférés, mais ceux qui se reflètent dans votre son ?

Nous avons commencé le groupe en 1980, donc pour moi c’est sans aucun doute les groupes old school comme The Vibrators, Sex Pistols, Slauthers and the dogs, The Adverts et surtout The Clash. Avant le punk, quand j’étais au secondaire dans les années 70, je n’étais pas le meanstream, j’écoutais les vieux groupes des années 50 comme Elvis Presley, Johnny Burnett and the RnR trio, Johnny Cash, donc quand est arrivé le punk dans les années 70 c’était pour moi la suite logique.

Quelle est «LA» chanson que vous auriez voulu composer?

La meilleure chanson pour moi dans les années 80 c’est Surfin’ on the heroin de Forgotten Rebels, c’est vite, c’est le vrai rock’n’roll.

Racontez-moi la pire anecdote de tournée que vous avez vécue ?

Lors d’un spectacle à Drummondville, il y a eu une bagarre dans la foule, et quand ça arrive, nous arrêtons de jouer et nous faisons en sorte que la bagarre cesse. Nous sommes donc intervenus [pour] arrêter ce merdier, retournés sur scène finir le concert, et une fois rendu chez moi, je retire mon chandail et je me rends bien compte qu’il y a quelque chose qui ne marche pas; j’avais été poignardé dans le dos. Je me suis donc déplacé à l’hôpital pour faire soigner ça. Heureusement c’était une blessure mineure.

Êtes-vous plus petite salle ou festival ?

Il y a des subtilités avec ça. Normalement nous préférons les petits shows, les punk house shows, et les shows dans les petites salles qui sont pleines. Quand il a trop de monde, ça c’est juste awesome, mais les festivals de temps en temps je crois que c’est nécessaire, parce que c’est plus payant, et que ça nous permet de faire des shows moins rentables dans d’autre villes lors d’une tournée. Un show de festival peut carrément sauver une tournée, financièrement parlant. Et de plus, dans les festivals ça nous permet d’être vus par des gens qui n’auraient pas nécessairement payé pour voir Ripcordz et, par le fait même, nous allons chercher de nouveaux fans.

Dites-moi votre ville préférée où vous vous êtes produits ?

C’est vraiment difficile à dire. Nous avons joué 3000 shows depuis 1980 donc ça fait beaucoup de villes, mais à Ste-Julie à toutes les fois que nous nous sommes produits là, ça donne toujours des soirées inoubliables et c’est vraiment drôle parce que c’est seulement à 30 minutes de Montréal. Comme dans l’Ouest canadien, ce ne sont pas dans les grandes villes comme Winnipeg où c’est génial mais plutôt dans des villes comme Brandon où c’est le plus accueillant. Une grande scène dans une petite ville.

Quel est, dernièrement, le groupe que vous avez découvert qui vous a le plus fait tripper, et pourquoi ?

Pour moi c’est tellement important de jouer constamment avec de nouveaux groupes, pas juste avec des vieux groupes comme nous. C’est le fun de voir de nouveaux groupes, avec un nouveau son et de nouvelles idées…qu’on peut voler…ah…ah…ah… I’m just kidding, mais plutôt s’inspirer. Je veux faire partie de la nouvelle scène. Le groupe qui me vient en tête c’est Danger Box, avec qui nous avons fait plusieurs concerts. Ils nous ont beaucoup aidé à booker la dernière tournée, moi de mon côté je leur ai donné plusieurs contacts pour de futurs shows.

Question funny : Préférez-vous votre poutine avec le fromage en grains ou râpé ?

En grains. Pour moi une poutine avec 1001 ingrédients comme du poulet ou whatever you want ce n’est pas une poutine. Dans ma tête, une poutine, c’est frites, fromage en grains et sauce brune that’s it .

Paul Gott

Rédacteur : Pierre-Luc Gagnon

Correction et révision : Julie Fortin