GBH prennent d’assaut la Capitale

Vendredi soir dernier, à Québec, j’ai eu la chance de voir la dernière date en sol canadien de la tournée Canada/États-Unis 2023 du légendaire groupe punk britannique GBH. C’était le deuxième concert en deux soirs à l’Anti, salle qui n’a plus besoin de présentation. Le concert affichait complet, la frénésie et l’adrénaline étaient palpables avant même les premiers accords.

C’était le groupe californien, NiiS qui assurait la première partie; groupe dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Dès les premiers roulements de snare, j’ai été conquis par le son abrasif de la guitare et le timbre de la chanteuse qui passait d’une voix classique girly punk band à une beaucoup plus criarde et agressive. Le tout accompagné d’une rythmique drum & bass rapide et efficace. Le charisme de ladite chanteuse nous en a mis plein la vue. Nous avons même eu la chance d’avoir une reprise de la chanson Last Rockers du mythique groupe Vice Squad. C’est directement à ce moment précis que l’énergie a monté d’un cran. La table était mise pour GBH.

C’était la première fois que j’avais la chance de voir ces légendes du punk britannique, j’étais donc très enthousiaste d’enfin pouvoir assister à ce moment, d’autant plus que j’ai été invité à la dernière minute par un de mes bons amis, Hugo, que je remercie en passant. Le concert a commencé en force avec la chanson Diplomatic immunity. Ainsi, les quelques centaines de fans entassés devant la scène se sont mis à hurler comme des damnés en symbiose avec Colin Abrahall qui a été en feu du début jusqu’à la fin. Ils ont enchainé classique par-dessus classique tout au long de leur set qui a duré une bonne heure. De Sick Boy à Drugs Party in 526 en passant par Maniac, ils n’ont pas oublié les grands titres phares de leur discographie. Ils ont closé le show avec City Baby’s Revenge pour ensuite revenir avec deux titres en rappel, dont Time Bomb, sous les acclamations de la foule en délire.

Ce fut une soirée remarquable à laquelle nous avons eu la chance d’assister à Québec. Seul bémol pour moi, j’aurais vraiment apprécié voir un groupe local avoir la possibilité de se démarquer sur scène durant cette soirée. Les prometteurs oublient trop souvent ceux qui tiennent à bout de bras la scène punk au quotidien, mais ça, ce n’est que mon point de vue.

Merci « les Punks » de continuer à garnir nos salles de votre présence, c’est en grande partie grâce à vous que ce genre de soirée reste gravée dans nos mémoires.

STAY PUNK !!!

Rédaction : Pierre-Luc Gagnon
Correction: Marie-Ève Brunet

Révision: Marie-Eve Landry