Futon Zébré
Publié le 26 Mar 2024 par Charlie Anderson
Un nom que vous ne connaissez peut-être pas encore, mais que vous avez peut-être déjà entendu. Futon Zébré, un groupe rock québécois, se fait présentement découvrir grâce à son premier EP éponyme, Futon Zébré.
La raison qui me pousse à croire que vous l’avez peut-être déjà entendu, c’est parce qu’il s’est retrouvé dès ses débuts sur Énergie.
Ayant pu m’entretenir avec les membres du groupe pour quelques questions, je leur ai demandé s’ils étaient surpris d’atteindre un public plus général. La question n’a rien à voir avec le talent des artistes, mais plutôt avec la façon dont ils se perçoivent. Un groupe qui se considère plus edgy ou niché serait plus étonné de se retrouver sur Énergie qu’un groupe qui se considère plus accessible et grand public. Les gars de Futon Zébré n’étaient cependant pas trop surpris.
« On est très content de jouer à Énergie en plus de quelques radios à Québec. On se sent privilégié d’y être, mais par rapport à notre musique, on n’est pas trop surpris. Plus on écoute Énergie, plus on se rend compte que notre musique tombe pile dans leur créneau. Dès le début, on voulait faire du rock « catchy » en français, et oui, on considère que notre musique est grand public. Notre approche est de composer des chansons dynamiques, qui ne passent pas par quatre chemins, et qui n’étirent pas trop la sauce. C’est un défi assez intéressant de créer des chansons de trois à quatre minutes qui se tiennent bien avec intro, couplet, refrain, bridge et finale. Bien sûr, on pourrait rajouter des riffs, des solos et des structures plus élaborées, mais on aime beaucoup la direction que l’on prend en ce moment ! »
Être tout public est aussi une affaire d’âge. Si Futon Zébré n’est pas activement en train d’essayer d’aller chercher des fans plus jeunes, il peut au moins clamer avoir la chance de les comprendre. Renaud, le chanteur du groupe, est professeur dans une école secondaire : un métier qui le garde profondément ancré dans un milieu certes très jeune, mais aussi au centre d’une problématique sociale importante.
Correction : Valérie Lapierre
Révision : Julie Fortin