
Un premier essai pour The 351’s
Publié le 18 Oct 2024 par Pierre-Luc Gagnon

Je dois revenir à mai 2024, la première fois que j’ai entendu parler de The 351’s… Le groupe était sur le line up du Taverne Fest, un super festival saguenéen organisé par mon chum Michel Cantin, frontman du groupe Bauxite. J’avais pour l’occasion écrit un article sur ce fest, et j’en avais profité pour faire une entrevue avec The 351’s. C’est ce groupe qui a brisé la glace ce soir-là avec un punk rock très Oï! Le son m’a plu instantanément. J’avais donc vraiment hâte d’entendre le démo dont Kev, le chanteur-guitariste, m’avait envoyé un extrait à l’époque. J’étais fébrile d’entendre la totalité de cet enregistrement, enregistré de la façon la plus D.I.Y. au monde, soit one take en studio.

No Replacement For Displacement
C’est en collaboration avec Pils Records que le groupe de Québec lance sa première expérience studio, évidemment en format cassette, comme Pils Records sait si bien le faire. Pour avoir travaillé avec Pils à deux reprises avec mon groupe Défaillance, je sais pertinemment que le produit sera de qualité.
Le démo No Replacement For Displacement compte un maigre quatre titres pour un total de neuf minutes et sept secondes, tout ça sur une cassette single side. Ne prenez pas cela pour du négatif. Au contraire, le groupe réussit à très bien l’exploiter et à le charger. Après la chanson Whisky and Pills, vous n’hésiterez pas à le réécouter immédiatement. En tout cas, pour ma part, il a tourné en boucle pendant quatre ou cinq jours en ligne. Une chance pour The 351’s que je me suis réconcilié avec la Oï! dans les derniers mois, parce que ce démo n’aurait pas spiné autant.
Le premier titre, Mother Anarchy, un ver d’oreille instantané, est selon moi LA chanson la plus forte des quatre titres. C’est suivi du titre Fuck All The Fuckers qui malheureusement se voit être pratiquement un copié/collé de Mother Anarchy. C’est pour moi la seule note négative à dire sur cet opus. Les deux autres titres, The Hearse Song et Whisky And Pills sont vraiment excellents, avec leurs refrains accrocheurs à souhait : des sing along faits dans les règles de l’art. Pour moi, c’est clair ! Ma copie est déjà réservée directement de mon pote Dizz. J’espère qu’on aura la chance de partager la scène dans un avenir proche.

À suivre…
Ces neuf minutes et sept secondes de pur plaisir, même si elles sont bien garnies, me laissent tout de même un peu amer… Je ne dis pas ça pour être négatif, au contraire. C’est juste que j’en aurais pris encore plus. Deux chansons supplémentaires et ça aurait presque été un sans-faute pour la jeune formation de Québec. Ceci étant dit, retenez ce nom : The 351’s. S’il reste actif dans la scène assez longtemps, ce groupe en fera baver plusieurs et il aura probablement, du moins je lui souhaite, un certain succès. Longue vie à lui et je lui dis… STAY PUNK !!!
On s’voit dans l’pit
Rédaction : Pierre-Luc Gagnon
Correction : Valérie Lapierre
Révision : Julie Fortin