La perfection signée Dirty Heads
Publié le 15 Juil 2024 par Claudia Bo
La perfection signée Dirty Heads est un article que j’ai hésité à écrire. C’est que Dirty Heads n’est pas le style de groupe que l’on couvre habituellement au Bad Crew. Mais après réflexion, je me suis dit : pourquoi pas !
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Mais c’est qui, eux ?
Dirty Heads est un groupe de reggae rock américain originaire de Huntington Beach, en Californie. Le groupe a été fondé en 1996 par Jared « Dirty J » Watson et le chanteur/guitariste Dustin « Duddy B » Bushnell dans le comté d’Orange, en Californie. Jared Watson est l’un des chanteurs du groupe, tandis que Dustin Bushnell est chanteur et guitariste. Les deux se sont rencontrés lors de leur première année de lycée et ont commencé à collaborer sur des chansons influencées par le hip-hop, le reggae et le punk.
Leur premier album, Any Port in a Storm, est sorti le 23 septembre 2008. Leur dernier album, Midnight Control, est sorti le 22 août 2022. Ils ont été associés à des groupes comme Sublime with Rome, 311 et Pepper, et ont tourné avec des groupes comme Unwritten Law.
Le style
Les Dirty Heads ont un style musical distinctif qui combine plusieurs genres pour créer leur son unique. Voici quelques caractéristiques de leur style musical : en combinant ces influences, les Dirty Heads ont créé un son éclectique et reconnaissable qui les distingue sur la scène musicale contemporaine. Il y a d’abord le reggae rock.
Leur musique est fortement influencée par le reggae, avec des rythmes syncopés et des lignes de basse lourdes. Le rock ajoute une énergie et une dynamique différentes, souvent avec des guitares électriques et des éléments de rock classique.
Il y a ensuite le hip-hop. Leurs chansons intègrent souvent des éléments de hip-hop, notamment des rythmes de batterie programmés, des samples et du rap. Jared « Dirty J » Watson apporte une forte influence hip-hop à travers ses paroles et son flow.
Probablement la raison pourquoi j’ai décidé d’écrire quand même, le punk rock. Au début de leur carrière, les Dirty Heads ont été influencés par le punk rock. Cela se manifeste par des tempos rapides et une attitude rebelle dans certaines de leurs chansons.
Il y a également une touche bien alternative rock. Le groupe incorpore également des éléments de rock alternatif, ce qui leur permet de toucher un public plus large et d’expérimenter avec différents sons et styles de production.
Enfin, leur forte influence ska. Inspirés par la scène ska de Californie, ils incluent parfois des rythmes et des cuivres caractéristiques de ce genre.
Mais ce qui les distingue selon moi de tout ce qui se fait sur la scène musicale actuelle est sans aucun doute la fusion et l’expérimentation qu’ils utilisent de main de maître. Les Dirty Heads sont connus pour leur volonté d’expérimenter et de fusionner divers genres musicaux. Cela leur permet de rester frais et innovants, attirant ainsi un public diversifié.
Le show
Je ne connaissais pas ce groupe jusqu’à l’année dernière et c’est mon amoureux qui me les a fait découvrir. Définitivement son groupe préféré des dernières années, leur son accrocheur et entraînant m’a rapidement donné envie de passer au travers de leur discographie. À ma connaissance, ils n’ont jamais foulé le sol québécois. C’est pourquoi lorsque j’ai vu une date pour Niagara Falls, je me suis dit que d’aller voir cet excellent groupe en même temps que les fameuses chutes, m’a semblé une excellente idée.
Honnêtement, il fallait être un peu fêlé que de faire 7 h de route et 3 h de trafic infernal pour traverser Toronto juste pour voir un show d’une durée de 1 h 30. Comme c’était le long congé du 4 juillet, c’était plein à craquer partout et les routes bondées. Mais je confirme que ça en valait largement la peine. Déjà, on m’avait dit que le OLG Stage at Fallsview Casino était une salle exceptionnelle et ça a piqué ma curiosité.
Je commence à avoir une bonne liste de salles visitées un peu partout à mon actif et j’adore découvrir et comparer les salles. Et effectivement, l’acoustique de cette salle est d’une qualité remarquable comme j’en ai est rarement visitée. Cette salle a probablement la capacité sonore équivalente aux salles de la Place des arts, ou presque en tout cas. Pour le reste, Niagara Falls est une ville sans âme où tout coûte trop cher. Les chutes sont belles, mais si ce n’est pas quelque chose qui te branche, ne va pas là.
Mon appréciation
Enfin, 20 h 15 et c’est le début du show. Si, habituellement, la disposition des musiciens dans un groupe se constitue de la batterie au centre derrière, les basses et guitares puis autres instruments sur les côtés et finalement le lead vocal au centre à l’avant, il en va tout autrement pour ce groupe. Sur la scène est disposée une deuxième scène surélevée où tous les musiciens sont au même niveau et ont la même présence. Et en bas de cette scène, s’anime les deux frontmans Jared et Dustin qui ont une énergie et une présence dynamique comme on en voit rarement. Le son est incroyablement bon, ils sont heureux d’être là et la foule aussi.
Dès les premières notes, le groupe a su captiver l’audience avec son énergie débordante et son son distinctif. Les Dirty Heads ont enchaîné les morceaux avec une aisance impressionnante et les moments forts de la soirée incluaient des performances énergiques de leurs plus grands succès, ainsi que des morceaux plus récents qui ont été accueillis avec autant d’enthousiasme. Ils ont su faire la démonstration magistrale de leur talent et de leur capacité à faire vibrer une salle, sans contredit. Leur énergie, leur musicalité et leur interaction avec le public ont fait de cette soirée un moment mémorable pour tous ceux qui y ont assisté. Une performance à la hauteur de mes attentes et même au-delà. Ainsi, si vous êtes mélomane comme moi ou un fan de ce style musical, vous devez absolument voir ce band une fois dans votre vie.
Appréciation générale : 5 sur 5 ⭐⭐⭐⭐⭐
Liste de mes pièces préférées qu’ils ont jouées
My Sweet Summer
That’s All I Need
Life’s Been Good
Lay Me Down
Day by Day
Burn Slow
Bum Bum
Rescue Me
Island Glow
Oxygen
Sloth’s Revenge
Vacation
Rédaction : Claudia Bo
Correction : Val Girard
Révision : Marie-Eve Landry