
« Slaque » tes pentures avec les Dérapeutes
Publié le 12 Déc 2023 par Julie Fortin
Samedi 18 novembre. Direction le Café du Clocher pour voir les Dérapeutes et décrocher… Après ma semaine en dents de scie heureusement terminée, juste le fait de rentrer dans le Clocher, ça me fait relaxer. C’est dire à quel point j’ai besoin d’une dérape contrôlée pour me faire péter la soupape et pour vider la pression. Une bonne « dérapie » ? Oh que oui !
Quelques mouvements, la salle remplie s’agite. Mon trio de « noirs-manteaux » favori fait ses derniers arrangements avant la musique. Enfin, le monde se rassemble. La main au micro, les Dérapeutes saluent « le Café du Clocher, salut ! On est ben content de venir jouer icitte, de venir jouer à maison », avant de débuter avec Mal din reins et L’air candide.
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Une soirée « deux-temps »
Ce soir, c’est comme un show en deux temps : les petites balades « le fun » d’abord, et les chansons qui sentent le camp, le gaz et la « boêsson » par après. Paradoxalement, L’indifférence me touche plus que de coutume. C’est peut-être la grisaille, peut-être le sentiment d’intimité, mais je ressens cette tune comme jamais auparavant. Au sein du band, tous chantent en alternance et en même temps, comme autour d’un feu de camp. Le son des cordes et des voix emplit nos oreilles et tout le Café. Les Dérapeutes se racontent en jouant. Deux guitares, une contrebasse, pas de batterie, c’est ça leur ADN. Anyway, les Dérapeutes n’ont pas besoin de drum pour donner le rythme.
Depuis leur série de shows en avril, Les Dérapeutes n’ont pas chômé. Ce soir, ils proposent deux nouvelles chansons, dont C’est Naturel, annoncée en défi : « c’est là qu’on va voir si les gars y’ont appris leurs paroles ». Tout le monde rit avant les premiers accords. Puis, lentement, les p’tits gars nous crinquent pis nous emmènent au camp, au son de Vali life, de Job de pitch, pis de Tu m’ortardes. On va se le dire, entre les jokes, les shooters pis les différentes tunes, les Dérapeutes ont vraiment le don de créer toute qu’une belle ambiance. Je m’esquive après la musique, fredonnant même Yanarchy en redescendant à’ maison. C’était une belle soirée.
Rédaction : Julie Fortin
Photographie : Jay-Cherry
Correction et révision : Val Girard