
The Speakeasy: plus sweet que le pineapple
Publié le 27 Avr 2023 par Claudia Bo
Ce mois-ci, nous vous offrons le groupe des Laurentides The Speakeasy en guise de tête d’affiche. Afin de vous présenter un portrait global de ce band, je me suis entretenue avec trois de leurs membres par un froid lundi d’avril. Voici mon compte-rendu de cet entretien avec Karl Bullets (lead vocal et guitare), Max Bélec (guitare et vocal) et Sébastien Paradis (basse et vocal).
Claudia : On commence à peine à vous connaître, même si ça fait plusieurs années que vous êtes actifs dans la scène. Comment tout ça a commencé, vous vous êtes rencontrés comment ?
Karl : À la fin des Jerry Bullets en 2017, avec Max (Bélec), on décide de reprendre quelques tracks des Jerry (Bullets) et on se remet à gratter avec plus de motivation et d’énergie. On est primés et on veut trouver du monde qui sont aussi enlignés et motivés que nous autres.
Max : C’est un peu comme ça qu’on est tombé sur Jean-Antoine (guitariste) et Julien (drum).
Karl : Aussi, dans le fond, j’ai un autre projet, qui est un hommage à No Use For Name, qui s’appelle Sad Bear avec Mat Roger et Julien Forest (drum). Jean-Antoine est un ami d’enfance de ma conjointe actuelle. J’ai embarqué dans ce projet-là en tant que bassiste. Ce sont des excellents musiciens, et ils sont très motivés. C’est comme ça que Julien et J-A se sont joints à nous.

Claudia : Quand j’ai lu vos bios respectives, j’ai justement vu le projet Jerry Bullets et je ne connaissais pas ça. Je suis donc allée mettre mes oreilles sur ce projet et c’est vraiment très excellent. Cependant, y a un changement de son, pas drastique, mais quand même un bon virage dans le style. Qu’est-ce qui vous a amené à changer de son?
Max : Clairement l’influence des autres bandmates qui se sont joints à nous. L’envie d’essayer autre chose.
Claudia : Pis vous autres (Karl et Max), comment vous vous êtes rencontrés? (Karl et Max, qui se regardent comme des amoureux.)
Max : Ouin, c’est comme si on était marié. Mais non, Karl se cherchait quelqu’un pis on s’était rencontré déjà (ça fait longtemps qu’on se connaît). Il m’avait demandé si j’avais envie de jouer avec eux-autres dans les Jerry (Bullets).
Karl : C’est ça, pis là on est en 2011, environ. Jerry ça commencé en 2010 (2010-2017).
Max : Mais moi je suis arrivé en 2011.
Karl : Effectivement!
Max : J’étais super content. C’était la première fois que j’embarquais dans un band. Pis ça super bien marché et on a eu ben du fun.

Claudia : Et ça faisait longtemps que tu grattais de la guitare ou tu venais tout juste de commencer?
Max : Non, ça faisait déjà un bon bout. J’ai toujours gratté et eu une guitare d’aussi loin que je me souviens. Chez nous, y a toujours eu une guitare qui traînait dans le coin de la maison, depuis que je suis tout petit.
Karl : On « jammait » dans le fond et on se faisait des soirées freestyles, dans le temps, au-dessus de l’Arnaque. Des soirées bien arrosées, jusqu’aux petites heures du matin, dans les locaux en haut du bar. Le bar qui était justement réputé pour ses soirées bien arrosées. On partait sur des riffs de fou en freestyles.
Max : À cette époque, on a dû composer 2000 chansons qui se sont perdues dans le firmament.
Karl : Oui, haha! Dans le firmament de l’existence musicale.
Claudia : The Speakeasy ? Pourquoi ce nom de band ? Ça fait référence à quoi ? Une anecdote ?
Karl : Ça fait référence à la prohibition, à notre amour du whisky.
Max : On avait sorti plein de noms de bands et c’est lui qui nous a le plus séduit. Ça nous permettait de rester dans la thématique de ce qu’on voulait faire et être.
Claudia : C’est une belle continuité à Jerry Bullets, avec la pièce Whisky justement ?
Max : On a une tune encore qui s’appelle comme ça, Whisky. Whisky Tigers.
Karl : Oui, c’est vrai! Ça s’inscrivait dans un concept de prohibition, de whisky, de bars clandestins. Dans le fond, The Speakeasy veut dire bar clandestin. Le Moonshine, notre premier EP s’appelle Tales from the Moonshiner (part 1 & 2). Le Moonshine était un produit qui était servi dans ce genre d’endroit qu’étaient les bars clandestins de l’époque. On a trippé fort aussi sur les Peakys Blinders. C’est une époque qu’on a aimé, qui nous a inspirés. Le monde était sharp, ils avaient des beaux looks, ça buvait du whisky, ça trinquait, c’était illégal, c’était rebelle. C’est pas mal pour ça là!
Max : C’était concept, très gangsters!
Karl : Haha! Ouais, on est très gangsters. (sarcasme)

Claudia : Formé en 2017, pourquoi avoir choisi de passer à un label plutôt que d’être resté indépendant, comme lors de la sortie de Tales from the Moonshiner Part One (Death Sentence)?
Max : C’est toujours dans l’optique de voir plus loin, d’aller plus haut. Un moment donné, c’est comme un passage obligé. Bah, tsé. Comme Mute, ils n’ont pas de label.
Claudia : Bien, il y en a plein de bands qui ne sont pas signés sur des labels ? J’imagine que la charge de travail doit être plus grande quand tu décides de rester indépendant ?
Max : Ça nous permet de nous concentrer sur notre musique et d’avoir moins à dealer avec des affaires avec lesquelles on est un peu moins bon.
Sébastien : Ça nous donne plus accès à de la visibilité.
Claudia : Pis on s’entend que Thousand Island Records dans le domaine, question visibilité, ils ont un bon reach.
Max : Ça nous donne un coup de main à trouver des shows, booker des shows…

Claudia : Est-ce qu’on peut m’expliquer l’emblématique ananas ? Mis à part que ça fitte avec 85% des chemises de Karl ?
Max : Non, on ne répond pas à ça ! hahaha
Karl : On est à Rosemère, dans un local de pratique en train de jammer. Bon, avant de dire ce que je m’apprête à dire, je dois préciser, on est tous des adultes qui avons des carrières, les dudes c’est des papas, etc. Mais quand on jamme, on est entre boys, c’est la soirée où on se laisse aller pis on fume du pot.
Claudia : C’est ben correct!
Karl: Fait que, c’est ça! Ce soir-là on jamme pis à la mi-jamme, on sort se fumer un bat pis ça adonne qu’on a du pineapple. On se puffe le bat, on rentre pour jouer et là, y a pu rien qui ne fonctionne. C’est un désastre monumental, on est nul à chier, ça suck, on n’est pu coordonné, bref, c’est dégueulasse. Donc on a mis ça sur la faute de l’ananas.
Claudia : Hahaha! Wow, ça quand même fait une belle inspiration parce qu’il est cool finalement, le logo de l’ananas.
Karl : Oui, bien c’est devenu un running gag. Quand quelqu’un fait une connerie ou qu’il est poche, qu’il manque sa passe, on lui demande : Coudonc! Es-tu sur l’ananas? Donc ça parti de là.
Karl : Mais il a un nom cet ananas-là que Max a trouvé.
Max : Hahaha oui, Christobal l’ananas.

Claudia : J’ai écouté en boucle les deux premiers albums, Tales from the Moonshiner Part One et Part Two (Death Sentence et Requiem), ainsi que le single sorti en novembre 2022, Stick and Stone. Il y a une progression impressionnante au niveau de la technique, de la voix, des arrangements. Cependant, je n’arrive pas à vous mettre dans une catégorie. Tantôt skatepunk, tantôt hardcore mélodique, même hardcore tout court. Même sur Stick & Stone, y a des sons un peu country-folk (sans l’être réellement, mais la rythmique, les riffs, comme si la tune était composée pour être jouée sur d’autres instruments). Bref, ma question : Est-ce voulu de se promener entre les styles, suivant vos différentes influences ou c’est plutôt qu’on peut dire que vous êtes un peu à votre stade d’adolescence de band, encore à la recherche de votre propre identité?
Max : Ben, je pense que c’est ça la recette magique pour que le monde nous écoute. Ce n’est pas linéaire, ça ne sonne pas toujours pareil. Le monde nous écoute pis ils ne savent pas ce qui va s’en venir. Ça va toujours être différent. Si t’as senti un mélange de styles, ben tu nous confirmes qu’on a réussi notre job.
Sébastien : Et justement, en n’étant pas linéaire, je pense que le monde ne se tanneront pas, leurs attentes sont différentes pis on peut toujours les surprendre.
Max : Même le prochain single c’est une tune carrément bi-polaire, multi-facettes.
Claudia : Voulez-vous rester dans cette vibe-là?
Karl : Ce choix-là est volontaire que toutes les chansons soient différentes le plus possible. Les deux premiers albums et celui qui va sortir bientôt, sont complètement éclatés. Mais c’est l’objectif justement de ne pas juste avoir des chansons en 220 BPM. Même qu’elles ont été distribuées de cette façon sur les deux premiers albums, pour avoir des chansons plus rapides et des chansons qui ont du rythme, du funk, etc. Fak c’est un choix volontaire. Je pense qu’on n’aime pas s’en tenir juste à un seul style aussi, parce qu’on est quelques musiciens, on a chacun nos influences. Et même, le premier album, je voulais qu’il aille un pourcentage, en haut de 50% de tunes rapides et pour le deuxième également, pour le troisième c’est tout le contraire. On a peut-être une ou deux tunes rapides.
Sébastien : Ben, c’est quand même rapide mais il y a des variantes. Comme dans le prochain single à sortir. Il y a beaucoup d’acoustique dans le prochain album.
Claudia : Une petite question pour Karl : au travers de mes recherches pour l’entrevue, j’ai appris que tu vouais un culte incommensurable à 311. Dans quelle mesure ce band t’a influencé ?
Karl : Honnêtement, je ne sais pas d’où vient cette haine de 311. Ça toujours été un running gag depuis que je suis jeune que je déteste certains bands, même si je respecte entièrement leur style et leur talent, mais que je déteste ce qu’ils font. Mais ça change. Par exemple, autant j’ai bashé les Beatles, autant aujourd’hui j’en écoute. Mais Metallica… Tu veux me faire suer dans un jam? Fais une tune de Metallica. C’est épouvantable comment ça vient me chercher. Mais je respecte le talent. Même chose pour Nirvana. Pis je sais qu’énormément de bands que j’écoute ont été influencés par des bands comme eux. Mais pour 311, c’est un running gag qui est venu avec la famille du côté de ma blonde.
Claudia : Disons qu’on m’avait spoilé ce détail et j’étais curieuse. J’ai cette même haine de MXPX, je partage donc ton sentiment.
Claudia : Une question pour Sébastien : J’ai vu dans ta bio que tu avais joué pour un band qui se nomme Crimsom Red, un ancien projet.
Sébastien : Ouin, Crimsom Red c’est un vieux projet. On avait une page Facebook.

Claudia : Effectivement, j’ai trouvé plein de pages Facebook, mais de dudes louches en Afrique. Je n’ai pas creusé plus. Mais j’ai été surprise que tu mentionnes avoir été de passage dans Out Of Order. Out Of Order qui est très street, Oï, punk’n’roll. On s’entend qu’il y a un clash pas pire entre les deux styles. Qu’est-ce qui t’inspire à jouer dans des projets aussi différents ?
Sébastien : Je connaissais déjà Scott. On avait déjà fait des shows avec eux dans le temps avec les Crimsom Red et je venais d’avoir mon deuxième enfant. Un soir, je reçois un message pour aller jouer de la basse avec eux.
Karl : À la base, tu es guitariste.
Sébastien : Exact, mais ça faisait un bout que mon band était mort. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été dans un band pis je me suis dit : Ah pourquoi pas! J’avais une basse chez moi donc j’y ai été. J’ai fait presque un an avec eux autres. C’était avant la pandémie et des dates de tournées européennes s’en venaient. Avec mes responsabilités familiales, ça se compliquait un peu. Aussi, j’aime bien le Oï, j’écoute pas mal tous le styles, mais c’est peut-être un style qui me rejoint moins.
Claudia : Dans le fond, est-ce que tu te retrouves plus dans ce que tu es avec un band comme The Speakeasy ? (Réponds comme si Karl pis Max ne t’écoutaient pas.)
Sébastien : Absolument! Et ça fait longtemps que je connais Karl aussi. J’avais un band qui s’appelait From Ahead. Dans le temps, on jouait en dessous de la Scrap. On avait un local de pratique à côté du leur pis on avait fait un show aussi. On a toujours eu des amis communs et on s’était revu dans un party,et Karl me disait que le bassiste était parti. J’étais rendu ben guearé en basse donc, une fois de plus, pourquoi pas. Pour l’instant, ça fait la job. Ils n’abusent pas de moi. Haha!
Claudia : Il y a un clash entre les 2 premiers singles : Bright Side VS Breakfast Drugs. Comment expliquer passer d’un thème joyeux à un thème aussi intense ?
Max : Ben là, on a tous des émotions! Des fois, on feelait plus content que d’autres. Haha!
Claudia : Ben oui, de toute évidence!
Karl : C’est vraiment dans l’aspect qu’on ne veut pas juste toucher un seul style. Moi, écouter un band (pis je ne nomme pas de noms de bands ou d’albums) qui est sur la même rythmique, je trouve ça dommage de ne pas les voir assez explorer. Avec le temps, pas nécessairement avec la maturité, mais avec le temps, j’ai envie d’explorer, d’essayer différentes choses, de naviguer sur les styles. Le fameux beat punk, skate punk à 220 BPM, je me suis tanné d’écouter ça. Ça longtemps été mon beat préféré, quand ça rentrait au poste. Maintenant, ce n’est plus mon objectif. Je veux qu’on sorte des sentiers battus. Qu’on pense à l’extérieur de la boîte. Je veux introduire plus de guitares sèches, de guitares acoustiques en fait. Il y en a beaucoup sur l’album. Sur le nouvel album à présent, il y a 3 tracks qui ont de la guitare acoustique et vers où on s’en va, il va en avoir de plus en plus. Plus de variété, peut-être un plus smooth comme son, moins rapide en tout cas, mais je veux qu’on essaie des affaires, qu’on se différencie, qu’on se démarque. On parle même des fois d’avoir un claviériste dans le band. Max a un banjo. J’ai un ukulélé. Honnêtement, je suis prêt à essayer des affaires super funky, sans nécessairement s’en aller vers du reggae ou un style comme ça.
Max : On ne s’éloigne pas tant du cadre non plus. On va rester dans le punk c’est sûr, mais, différemment.
Karl : Exact! Il va y avoir plus de guitares sèches. On aimerait avoir trois guitares, ça va continuer de changer, d’évoluer. Comme l’album. Avec une intro plus punché avec Bright Side. Ensuite plus rythmé rock, plus fast punk. Ça va être très varié.
Max : On va évoluer dans notre convergence.
Claudia : Trouvez-vous que de surfer sur les styles de même c’est une belle façon de démontrer votre talent et votre accomplissement en tant que musiciens ? Plutôt qu’un band qui est statique musicalement, dans sa petite boîte pis qui n’en déroge pas ?
Max : Selon moi, ce n’est pas qu’on veut prouver des choses à qui que ce soit.
Claudia : Pas de prouver quoi que ce soit, mais plutôt de s’accomplir, non ?
Karl : C’est comme un challenge qu’on se donne à nous-même. De pouvoir s’exprimer dans une polyvalence. Moi je me sens vraiment bien là-dedans.
Claudia : En tout cas, ce sont des belles surprises. C’est rafraîchissant, tu sais jamais trop ce qui s’en vient. Je chronique de la musique depuis plusieurs années déjà et même si je vous ai vus en show quelques fois, de devoir aller écouter attentivement les deux premiers albums, ça été un beau moment de découverte.
Sébastien : C’est un peu pour ça que ça m’a tenté d’aller jouer avec eux. J’aimais beaucoup ce qu’ils faisaient.
Claudia : Bah, c’est sûr que tu ne peux pas te dire : C’est un band de marde, je vais aller jouer avec eux.
Sébastien : Haha! Effectivement.
Claudia : Vous êtes désormais sur Sirius, vous avez fait la couverture de la playlist »Nouveautés Musique Punk » chez QUB. Vous gagnez en popularité et en visibilité, ce serait quoi votre goal à atteindre mettons?
Max : Aller jouer au Japon!
Claudia : Pour vrai!?
Karl : Ça, c’est un autre runnig gag chez nous. Depuis le début qu’on parle de Tokyo. Et c’est très drôle parce que sur Itunes, c’est au Japon où notre musique est le plus téléchargée.
Claudia : Ok, fak vous autres : St-Colomban-Tokyo! Bang… c’est votre goal!? Pas Boston, New York, l’ouest canadien. Straight down to Tokyo? Et à part le Japon? D’autres visées, buts, ambitions?
Max : Sky is the limit!
Sébastien: Si on a une opportunité le fun, pourquoi pas?
Karl : L’objectif à court terme serait de grossir le crowd, qu’il soit un peu plus varié. Jouer en Ontario, l’ouest canadien. Peut-être aller chercher un visa pour les States. Quoique j’avais mis ça sur pause un peu.
Claudia : Ok, pourquoi ?
Karl : Bah à cause de toute la politique là-bas, Trump et tout ça. Death Sentence est un album pratiquement dédié à la pendaison de Trump (je vais peser mes mots, mais en gros c’est ça). C’est fictif, mais en tout cas! Y a un changement un peu au niveau de leur politique, quoiqu’avec le renforcement des lois anti-avortement qu’on dénonce.
Claudia : Ouais! Il y a quand même des États moins radicaux que d’autres.
Sébastien : Bah moi j’irai jouer n’importe où, pour autant que c’est bien organisé, pas trop broche à foin.
Claudia : Ahhh! Vous êtes de punks propres, des punks de luxe! Haha!
Claudia : Votre premier LP est enregistré depuis cet automne ? Ça sort quand ?
Karl : En fait, il n’est pas fini d’enregistrer. L’instrumental est fini. Il me reste à aller enregistrer le vocal. Il manque peut-être quelques petites notes. Et il reste deux textes à terminer de composer. Donc, d’ici la fin de l’été.
Claudia : Un pressing en vinyle ?
Max : Oui! On rêve de faire un vinyle.
Claudia : Est-ce qu’il va y avoir une tournée, quelque chose (autre que le Japon là!) ? Ça va ressembler à quoi ce lancement-là ?
Max : On a plusieurs dates de shows de prévu.
Sébastien : On a plein de belles choses qui s’en viennent et on reste ouverts. Vu qu’on n’a pas la date officielle de la sortie de l’album, c’est un peu dur à dire, mais on reste aux aguets. Une fois que tout va être fait final, là ça va être plus facile de se dire on se booke un lancement, une tournée.
Karl : S’il y a une tournée ou un lancement, ce sera après septembre.
Max : On fait le lancement d’album au Japon.
Claudia : Haha! On peux-tu avoir une accréditation média pour le Bad Crew ?
Sébastien : Oui, oui! On embarque tout le monde pis on décrisse.
Claudia : Je crois que ça fait le tour des questions! Est-ce que quelqu’un a quelque chose à ajouter ?
Tout le monde: (silence)
J’en profite pour remercier Danny, qui a été notre bartender pour la soirée. Les bloodys sont ben bons. Et merci à vous trois de votre participation et de votre générosité.
Ils ont quelques dates de shows dans les prochaines semaines :
Pouzza Fest – 19 au 21 mai
Alien Fest – 3 juin
Le Minotaure (Gatineau) 12 août
Festirock de Saint-Colomban – 26 août
En attendant, vous pouvez toujours les suivre via les différents réseaux sociaux et plateformes d’écoute:
Itunes
Rédaction : Claudia Beaudoin
Correction : Mélissa Noël
Révision : Julie Fortin