
Tête d’affiche du mois de mai – partie 2 – Les Bâtards
Publié le 15 Mai 2025 par Claudia Bo
Je m’entretiens aujourd’hui avec Sébastien Simard (chanteur et guitariste) qui a bien voulu m’accorder quelques minutes pour cette courte entrevue de la tête d’affiche du mois de mai. Les autres membres du band étant indisponibles géographiquement, dans les délais donnés, pour cette publication.
Pour lire l’article de la tête d’affiche du mois précédent, c’est ici.
Sébastien, dis-moi d’où provient le nom, Les Bâtards.
Pour faire une histoire courte, ça représente bien qui on est de un, car tout le monde vient d’un milieu musical différent et de deux, ce qu’on veut apporter le plus sur scène : le côté funny, être avec le public et aussi de se faire traiter de bâtards haha !

La formation a connu des changements au niveau des membres depuis sa création en 2022. Présentement, qui sont les membres des Bâtards ?
Officiellement, il y a moi, chanteur et devenu guitariste, tu vois que ça fait bâtards, on joue du punk à trois guitares haha ! Mao qui est guit et back vocal, Mathieu à la bass et back vocal, Marie guit et back vocal et un drummer en stand by.
Sébastien, tu es le principal compositeur au niveau des textes, avec l’aide de Mao, quelles sont tes sources d’inspirations ?
J’ai pas vraiment d’inspiration directe, je vais regarder beaucoup ce qui m’entoure et ce qui se passe dans la société. C’est ce qui va me donner la base d’inspiration d’un texte. Ensuite, je vais extrapoler et inventer une histoire autour de ça. Mon but n’est jamais de démoraliser, mais plutôt de distraire, de faire sourire ou d’apporter les gens à se questionner face à une situation.
Après la sortie de votre premier EP en 2024, une vingtaine de shows en province et une poutine à votre nom, quels sont vos projets pour 2025 ?

On est en composition pour travailler de nouvelles chansons, avec l’espoir de retourner en studio le plus vite possible, mais on attend que le matériel soit prêt, on n’a pas de date définie. Pour l’instant, on se concentre beaucoup là-dessus. On ne se cachera pas que la tournée du dernier EP nous est quand même rentrée dedans. On a eu besoin d’une petite mini pause de la scène. On est vraiment fier de ce qu’on est en train de monter.
Vous avez partagé la scène avec des icônes québécois comme Groovy Aardwark, Vulgaires Machins et Rouge Pompier. Quels sont les artistes avec qui vous souhaiteriez revivre cette expérience de scène ?
Les gros bands québécois, on ne cherche pas à les approcher pour jouer avec eux. Si on voit qu’on a une opportunité, ça va nous faire plaisir, si on a la chance de jouer avec Grimskunk par exemple, c’est toujours un honneur de partager la scène, surtout avec ceux qui ont fait le chemin pour la scène underground au Québec. Ce sont des bands que j’écoutais dans l’adolescence et de jouer avec eux aujourd’hui, c’est extraordinaire. Ces bands qui ont démontré qu’on pouvait faire du punk qui brasse un peu plus, mais en français. Le monde aurait jamais pensé ça, mais eux autres, ils l’ont fait.
- Rédaction : Cynthia Côté et Les Bâtards
 - Correction : Val Girard
 - Révision : Marie-Eve Landry
 

