Home Scène Découverte Taverne Fest 2, musique ouvrière à ne pas manquer

Taverne Fest 2, musique ouvrière à ne pas manquer

Publié le 06 Mai 2024 par

De quoi tu me parles ?

Cette fois-ci, je laisserai glisser ma plume pour vous présenter un festival musical qui me tient à cœur pour diverses raisons. Bien entendu, parce qu’il a lieu dans ma région du Saguenay. C’est aussi parce qu’il est organisé par un individu que j’ai appris à connaître et a apprécier, Michel Cantin. Il est le cerveau derrière les Productions Colimason.

Cet évènement à ne pas manquer est le Taverne Fest 2 qui en sera cette année, à sa deuxième édition, signe de succès et de continuité mérités. Il peut se vanter d’avoir offert aux punks, les 26 et 27 mai 2023, les groupes suivants : Asbestos, Bauxite, Chevrotine, Force Majeure, Kaustyk, La Gachette, Ultra Razzia, Vermine Kaos et Viva Bertaga, joués pour et par la classe ouvrière.

Le premier soir, étant le vendredi, se passe à la Taverne Racine. Le tout se poursuit pour une seconde journée au bar le Plaza et à la Brasserie Port-Alfred situés à La Baie.

Ce scénario à faire rêver est disponible pour la modique somme de 40 $ donnant accès à deux jours intenses. Différents forfaits sont aussi possibles pour une seule plage horaire de shows. Rien de moins que 12 groupes composeront les têtes d’affiche, je vous en dévoile et présente six : Alex Paquette band, Cambodian death camp, Défaillance, Dirty Cheetah, Jenny Woo et Out of order. À la suite de la lecture de mon article, je vous invite à lire celui de mon ami Pierre-Luc Gagnon qui couvre, quant à lui, les six autres bands.

Cambodian Death Camp

Cambodian Death camp est un groupe de la Saskatchewan jouant du hardcore. Ils nous présenteront leur nouveau EP, Prague Rock. Arrivez tôt pour ne pas manquer ceux qui fourniront l’étincelle nécessaire pour enflammer le début de ce festival. J’ai bien hâte de les découvrir…

Dirty Cheetah

Lors de mon été 2022, un de mes coups de cœur instantané fut, sans aucune hésitation, Dirty Cheetah. Un groupe qui m’a été recommandé par un ami s’avérant être ni plus ni moins une bombe à retardement. Une sonorité punk rock transgressant les lignes établies ayant pour mission de nous « exploser en pleine gueule ». Je crois avoir réussi à vous faire saliver et à piquer votre curiosité. Moi-même, je ne les ai pas encore vus livrer leur performance scénique. 

Dans un festival, il est difficile de s’entendre à l’unanimité sur la plus grosse pointure sur place et je me mouille en affirmant que c’est le « Sale Guépard ». À l’heure actuelle, on doit se contenter d’un seul album parfait en tous points, pas de fausse note. L’étalage de leur talent a aussi été parsemé de quelques singles et d’un EP. Ils seront la tête d’affiche du vendredi soir à la Taverne Racine. Vous n’avez pas le choix d’y être.

J’ai réalisé une entrevue avec Dirty Cheetah via un échange de courriels que vous pouvez consulter ici.

Jenny Woo

Jenny Woo, autre joueuse méconnue dans mon cas. J’ai entendu dire qu’elle avait ou faisait partie de nombreux projets musicaux. Elle a un look et une personnalité attractives. Artiste que je ne connais pas du tout. Elle pratiquera un Oï ! acoustique pour l’occasion. Je ne demande qu’à me laisser conquérir.

J’ai réalisé une entrevue avec Jenny Woo via un échange de courriels que vous pouvez consulter ici.

Jenny Woo

Alex Paquette band

Cet artiste sera autant pour vous que pour moi une nouvelle saveur à apprivoiser. Alex Paquette se définit comme étant un auteur-compositeur-interprète du courant musical reggae alliant le folk. Cet homme déploie ses multiples talents, soit en formule solo ou en tant que band. Cette fois-ci, il sera accompagné de sa troupe.

« Son style est une rencontre entre l’ici et l’ailleurs, un métissage entre les conifères du nord et les rythmes du sud, entre langue d’ici et messages universels. »

Il sera de retour d’une tournée en Amérique Latine où il a livré sa musique comme il le fait si bien un peu partout dans le monde.

J’ai réalisé une entrevue avec Alex Paquette via un échange de courriels que vous pouvez consulter ici.

Défaillance

Défaillance, est un groupe punk du Saguenay que je commence à avoir vu pratiquement aussi souvent en show que mes groupes québécois fétiches comme Grimskunk, Mononc’ Serge et Anonymus, pour ne nommer que ceux-ci. Je connaissais Défaillance de loin depuis ma jeunesse, mais de très près dans les dernières années. J’ai donc fini par mettre la main sur leur discographie complète me faisant remarquer de façon flagrante que leur son a vraiment changé, évolué d’un album à l’autre, et ce, pour le mieux à notre grand bonheur. Étant un fan de street punk, et plus particulièrement du groupe The Exploited, j’ai accroché rapidement à Défaillance me les rappelant pour ma part.

Depuis sa création il y a 25 ans, les membres le composant sont demeurés presque intacts, excepté le batteur. Gab a apporté dernièrement un vent de jeunesse, un nouveau souffle. Tout leur sourit ces derniers temps. Ils fêtent rien de moins que leur 25e anniversaire cette année. Pour souligner cette étape marquante, une bière verra le jour résultant du brassage Port-Alfred. Deux albums sont aussi à venir : une compilation couvrant tous les ans depuis leurs débuts et un nouvel album.

J’ai réalisé une entrevue avec Défaillance via un échange de courriels que vous pouvez consulter ici.

Out of order

Quand j’ai acheté mes billets pour le show de The Exploited aux Foufs en septembre 2023, le principal groupe n’était finalement pas présent. À ce moment, j’ai fait mes devoirs en scrutant la liste des autres bands assurant la première partie. L’un d’eux se nommant Out of order. Je me suis précipité sur leur bandcamp, plateforme que j’affectionne particulièrement pour mes rares écoutes de musique en ligne. Mes oreilles étant charmées, j’ai commandé certains de leurs albums disponibles en format vinyle.

J’ai été conquis en constatant leur énergie déployée sur une scène qu’ils dominaient. Ce sera donc la deuxième fois que j’aurai la chance de les voir live.

J’ai réalisé une entrevue en anglais avec Out of order via un échange de courriels que vous pouvez consulter ici.

Mot de la fin

Sérieusement, pointez-vous la face là au Taverne Fest 2, les 24 et 25 mai prochain, sinon vous allez le regretter. Je vous invite à poursuivre votre lecture en enchaînant immédiatement avec l’article de mon ami et collègue au Bad Crew, Pierre-Luc-Gagnon.

Enfin, ne manquez surtout pas la couverture des shows qui sera assurée par Julie Fortin.

Rédaction : Patrice Belley

Correction : Val Girard

Révision : Julie Fortin